Dans par accident, nous suivons un policier hanté par la mort de son frère. Depuis sa mort tragique et brutale, il a du mal à continuer et pourtant, cela fait maintenant 15 années. Il faut dire que sa mort est suspecte, retrouvé mort avec sa petite amie. D'autant plus que ce jour-là il n'a pas perdu que son frère, mais aussi un autre être qui lui a été très cher et qui a disparu comme par magie, son amour. Après la survenue d'un événement, Nap va replonger dans l'enquête de la mort de son frère, il ne pourra pas retrouver la paix avant d'avoir résolu tous les mystères qui tournent autour. 15 ans après tous les événements reviennent en plein visage du personnage principal, il ne peut plus faire marche arrière.
« Elle a lu que le temps passe plus vite quand on est enfermé dans une routine, qu’on n’apprend rien de nouveau, qu’on reste bloqué dans le même mode de vie. Le mieux, pour ralentir le temps, est de vivre de nouvelles expériences. »
Au fil des pages, des mensonges se défont et se refont à ne plus savoir sur qui compter, jusqu'à la terrible et inévitable révélation de la vérité. Les pages ont tourné à vive allure. On veut démêler le vrai du faux avec Nap. Malheureusement, pas de surprise à la fin quant au nom du coupable, mais j'ai adoré lorsque toutes les pièces du puzzle se sont emboîtées. Tout tient la route et c'est très agréable de lire un thriller ou toutes les zones d'ombre sont levées.
Dans ce récit, on retourne dans l’adolescence tourmentée de jeunes, de ce frère qui pensait connaître par cœur son meilleur ami et frère. Il y a une alternance entre passé et présent, le passé est toujours bien amené et ne coupe en rien l'avancement de l'intrigue. Les faits passés font au contraire avancer l'enquête et aide beaucoup à la compréhension.
« Il paraît que la première étape du deuil, c'est le déni. Pour avoir souvent joué les porteurs de mauvaises nouvelles, je sais que ça n'est pas vrai. La première étape est une prise de conscience totale et immédiate. Dès qu'on apprend la nouvelle, on sait que c'est irréversible, que la mort est définitive, que votre monde s'écroule et que plus rien ne sera plus comme avant. Le tout en quelques secondes. La sidération se propage dans vos veines, vous submerge. Vos jambes flageolent. Votre corps tout entier est prêt à lâcher. Vous avez envie de vous rouler en boule. De vous jeter dans un puits sans fond. C'est là qu'intervient le déni. Le déni vous sauve, il dresse une barrière de protection. Le déni vous empoigne avant que vous ne sautiez dans le précipice. Votre main repose sur un poêle chaud. Le déni vous fait la retirer. »
Cela a donc été une main plutôt chanceuse ! Je n'ai pas non plus adoré, mais j'ai passé un bon moment et aujourd'hui, je ne suis pas contre lire un autre Coben. Je pense par contre que je vais rapidement oublier ce livre, mais je garderai le souvenir que ce livre est un thriller divertissant.